25 octobre 2006

Deauville : Episode 3 - 40 ans "Un homme et une femme".



Merci encore pour votre soutien.

Making Off Prod

Deauville : Episode 2 - Premières armes.



De plus nous avons reçu une proposition de LOGO TYPE. N'hésitez pas à nous faire d'autres propositions.

22 octobre 2006

Deauville : Episode 1 - Premiers contacts

Derniers préparatifs :

Après notre Rencontre avec F. et L., nous avons passé la journée d'hier à paufiner les statuts. Nous avons étoffé l'article 2 qui porte sur l'objectif. Nous avons préparé un document d'adhésion, consulté des documents pour structurer la gestion de l'asso...

Puis, nous avons mis des idées de sujets Noir sur Blanc : projet de fiction pour l'année prochaine, de reportage pour le mois prochain, et les suivants...

Il nous reste à trouver un LOGO TYPE. Donc avis aux amateurs!

21 octobre 2006

Actu :

Deux amis viennent de nous rejoindre. ... Vendredi, discussion sur projets de l'asso. ... Samedi autres concertations ... Merci à tous ceux qui ont déjà visité notre Blog.

15 octobre 2006

Suite des écrits sur Deauville :

32ème festival de Deauville.

« Thank you Deauville but be careful », ton festival sait trouver ses films, mais saura t-il garder ses spectateurs ? Making off.

Pour la 32ème fois, Deauville rend hommage à son cinéma américain de plus en plus indépendant. Le temps est au beau fixe et un léger vent de mer s’occupe de chasser les quelques nuages récalcitrants. Cette conjoncture climatiquement favorable accentue la tentation des badauds, croisés au hasard de nos déambulations, de choisir la plage plutôt que les salles obscures.
Mais une fois l’heure de la projection venue, se produit comme un effet de marée autour du Centre International de Deauville (CID) ; lieu qui accueille la compétition officielle.
Accoudés aux barrières, numériques à la main et stylos mines affûtés, des collectionneurs avérés et des curieux en vacances espèrent saisir au vol quelques étoiles filant sur tapis rouge. Au micro, un bateleur enjoué leur envoie des signaux annonçant des arrivées prochaines de personnalités du cinéma. Le moment de libérer les flashs est maintenant venu. Précédés d’appels hystériques, les crépitements font penser à un bruit de pluie fine contrastant avec le soleil de plomb. Acteurs et réalisateurs U.S. débarquent des véhicules partenaires et n’hésitent pas à signer des autographes tout en échangeant quelques mots de manière décontractée avec les spectateurs.
Parallèlement, au propre comme au figuré, plusieurs issues distinctes et hiérarchiquement organisées permettent aux « élus », payants, invités, ou autres professionnels accrédités, de pénétrer dans la salle où se trouve leur graal. Les « Accrédités », se précipitent sans un regard dans leur couloir réservé tandis que ceux qui ont payé au prix fort leur droit (140€ la semaine ou de 12 à 40€ la journée) mélangés avec les astucieux qui lisent le journal régional, s’accumulent sous leur passage bâché. Ces derniers ont dû toutefois patienter plusieurs dizaines de minutes avant la séance, en file indienne devant le stand de Ouest France situé non loin de là pour récupérer des invitations offertes avec le quotidien.
Les images, les histoires et les personnages sont au rendez-vous. Après un générique officiel ponctué d’un bruit de fond qui fait réagir joyeusement la salle, les différentes atmosphères voulues par les cinéastes s’installent et bousculent souvent les spectateurs avec talent.
Dedans, avec décontraction et humour, la majorité du personnel, des différents accueils au service d’ordre - avec un bémol cependant pour l’accueil presse - officie de façon aimable, décontractée et professionnelle.
Entre chaque projection, les journalistes assistent aux conférences de presse animées par David ; également présentateur des films en compétition. Son talent d’interprète et de maître d’orchestre ne font aucun doute, et nous donnent à penser qu’il est une pièce prépondérante sur l’échiquier de l’organisation.
Peu de temps avant, les photographes se sont donnés rendez vous dans la salle des photo call avec l’intention d’y shooter acteurs, réalisateurs… Tous y prendront les mêmes prises de vue et s’y disputerons tels des chiffonniers la meilleure place.
Dehors, les sacs à dos mouvants s’entrecroisent avec lenteur vers la plage ou la ville. Les prises de vues se comparent et se discutent, et les regrets aussi, dans l’ignorance des places qui resteront inoccupées dans la salle convoitée. Les échanges sont suscités par l’absence de sésame et en raison de l’indifférence constatée des vedettes françaises, présentes en nombre réduit. Membre du jury ou acteur en visite, il est rare de les voir considérer la foule présente et « embarriérisée ». Pendant les quelques jours de notre visite seuls Anouk Aimée et Claude Lelouch ont su faire exception. Un homme et une femme parmi tant d’Hommes et de fans.

14 octobre 2006

Stéphanie - JRI - France 3 Normandie - Entrevue sur son métier de caméra(wo)man, juste après l'inauguration de la place LELOUCH.

Premiers écrits

40 ans après « un homme et une femme », Claude Lelouch se voit offrir une place au soleil. 18h13. Près des célèbres planches de Deauville, au bout de l’avenue Lucien Barrière face à la mer, la mythique Mustang blanche, au bruit d’un autre temps, fait son apparition avant de disparaître happée par la foule. Comme Jean-Louis Trintignant 40 ans plus tôt, Claude Lelouch s’en extrait. Dans cet élan l’accompagnent ses complices de toujours ; Anouk Aimé, Francis Lai, et Pierre Barouh. Jamais il n’aurait pu imaginer cette scène lorsqu’en 1965, il quitte Paris au bord de la faillite, sans but aucun pour se retrouver là. Dans un silence respectueux, la foule laisse Claude revivre la séquence émotion qui signe le point de départ de cette miraculeuse aventure. Il raconte que c’est dans un moment de solitude, pesant mais nécessaire, qu’il aperçoit au loin, depuis ce même endroit, une femme, son enfant et leur chien se promenant sur la plage. Cette image fugace et vive, donne à Claude la force et l’inspiration d’une première écriture et de quelques repérages. « … En m’avançant vers elle, j’ai eu l’idée de faire « un homme et une femme ». Je n’ai jamais vu le visage de cette femme. Je suis retourné à toute allure dans ma voiture. Et comme je n’avais pas de crayon, je suis allé dans un petit bistrot qui se trouvait en face de la gare. Et c’est dans ce bistrot que pendant deux heures j’ai pratiquement écris l’histoire d’ « un homme et une femme » … Donc quelques heures avant j’avais presque envie de mourir, et à huit heure du matin je n’avais qu’une seule envie ; faire ce film… » Ses mots sont empreints de nostalgie et reflètent le bonheur altruiste de l’artiste qui a de nouveau rendez-vous avec son œuvre. Parmi la foule, nous apercevons des couples enlacés qui reprennent en chœur, avec Pierre Barouh, les « chabadabada… » mélancoliques. Son film a marqué le temps et les générations. « Un homme et une femme » qui sort en 1966, est couronné d’une palme d’or, de 2 oscars, et de 47 autres récompenses internationales. Il fait dorénavant partie de notre mémoire cinématographique collective. Devant plusieurs centaines de spectateurs, sous un soleil ardent, Claude Lelouch dévoile et découvre la plaque qui baptise cette place de son nom. Un nouveau lieu incarne désormais l’histoire du cinéma. Il est visible en France, à Deauville depuis le 5 septembre 2006.

Inauguration de la place Claude LELOUCH. 40 ans après "Un homme et une femme". Deauville -Sept 2006.

Arrivée sur les planches de Deauville. Une des images du film.

Extrait des statuts :

ARTICLE 2
Cette association a pour but :
Capter et partager des moments de vie par la création d’écrits, de fictions, documentaires ou reportages multimédias, afin de contribuer au développement de l’aventure culturelle et ludique de la Cité.

ARTICLE 8
Le ressources de l'association sont constituées par:
Le montant des droits d'entrée et/ou des cotisations,
Les subventions communales, départementales, régionales, nationales, internationales,
De dons en nature ou liés au mécénat d’entreprise,
De dons de particuliers,
De prestations de services à un tiers (particulier, entreprise, comité d’entreprise, association…). Dans ce cas, 15 % de la somme collectée, après déduction des frais de fonctionnement, sera reversée à une œuvre humanitaire ou de santé publique et fera l’objet d’une information écrite auprès du tiers à l’origine de la prestation.

Making-Off Prod - Préparation à la mise sur orbite.

Cette fois, nous y sommes. Les statuts de notre asso sont prêts à être déposés à la prefecture d'Indre et Loire (37). Ainsi notre aventure pourra continuer.